Ces jeudi et vendredi, l’École supérieure des arts du cirque (l’Esac) inaugure son nouveau bâtiment. Une réussite qui ouvre les champs de la création, même si chacun doit encore prendre ses marques.
La réputation de l’Esac, l’École supérieure des arts du cirque, n’est plus à faire. Des étudiants viennent du monde entier dans cette école d’excellence qui est aussi la seule, en Belgique, à proposer une formation officielle dans le domaine. Depuis 1993, l’école était nichée au Sud de Bruxelles, à Auderghem, dans un espace plein de charme mais devenu trop petit.
En septembre dernier, l’Esac a déménagé à l’ouest de la capitale, à Anderlecht, dans l’ancienne chaufferie du campus du Ceria, rénovée, adaptée et agrandie d’un nouveau bâtiment contigu. Un projet soutenu par la Cocof à hauteur de 5 millions d’euros
Simplicité des lignes, lumière naturelle, fonctionnalité, flexibilité d’usage et sensation de collectivité ont guidé le travail de l’atelier d’architecture Daniel Delgoffe. En circulant dans le bâtiment, on a toujours un contact visuel avec ce que les autres sont en train de faire grâce aux parois vitrées.
Chaque discipline a sa propre salle: danse, musique, agrès, cours théoriques, etc. Une salle de représentation avec gradin de 250 places escamotables, des chambres pour les intervenants invités, les bureaux administratifs tout en haut, viennent compléter le dispositif.
Les 50 élèves et leurs 50 professeurs (dont une moitié de permanents) ne sont pas à l’étroit. « On voit que les conditions de travail influent sur la manière de chercher, de créer. Quand on habite petit, on pense petit. Quand on habite grand, on pense grand, résume la directrice de l’Esac, Virginie Jortay. L’ampleur d’espace qu’on a ici ouvre l’imaginaire. Et permet aussi de combiner deux ou même trois agrès, ce qu’on ne pouvait pas faire auparavant. »
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