BLOWIN’
Après trois belles semaines de résidence, c’est à une rencontre, une histoire de transmission, que nous vous proposerons d’assister. Cette rencontre, cette histoire, ce sont celles que les élèves de deuxième année à l’ESAC ont partagées avec Catherine Diverrès, autour d’une pièce intitulée Blowin’.
Après trois semaines de travail, cette pièce phare de la chorégraphe française reprend forme et vie à Bruxelles. Conçue initalement pour huit danseurs et 2 musiciens, cette chorégraphie n’est pas plus fixée que la musique ou la lumière. Tout s’improvise en temps réel, dans un processus basé sur le Tao et le Yi-King. A la recherche d’un nouveau type de relation entre musique et danse, Catherine Diverrès inscrit l’aléatoire et l’improvisation au cœur du processus de création de Blowin’ , remettant ainsi radicalement en jeu son langage et son écriture. Elle en éclate, disperse, et déstructure les fondamentaux, pour les réengager sous d’autres angles, en sonder les forces et les failles, les confronter à d’autres enjeux et possibilités. Ainsi, Blowin’ choisit d’explorer la relation libre, directe de la danse avec la musique, et, plutôt que de convoquer l’écriture et la composition, donne la priorité à l’instant et aux interprètes en privilégiant dans le processus l’improvisation. La musique naît en présence et réaction immédiate des corps, à partir d’un schéma certes, mais qui laisse une part à l’improvisation dans la représentation pour la structure musicale, les déplacements et les mouvements. Etre avec ou contre la musique, exercer, pratiquer et expérimenter la confrontation musique et danse pour agir sur l’intelligence immédiate des corps et l’écoute du rapport dans le groupe.
Blowin’ – recréation 2016
Collaboration artistique / scénographie : Laurent Peduzzi | Danseurs : Emilio Urbina. Interprètes : étudiants de deuxième année de l’Esac. Musiciens : Seijiro Murayama— percussions, Jean-Luc Guionnet— saxophone, jeunes musiciens encadrés par Ars Musica| Lumière : Catherine Diverrès, Eric Corlay, équipe technique des Halles| Conseil lumière : Marie-Christine Soma | Costumes : Cidalia da Costa assistée de Claude Gorophal | Construction scénographique : Atelier Devineau.
Coproduction originale : Centre chorégraphique national de Rennes et de Bretagne, Rencontres chorégraphiques internationales de Seine-Saint-Denis. Et, pour la recréation 2016 : Halles de Schaerbeek, Théâtre Anne de Bretagne (Vannes), Ecole supérieure des arts du cirque (Bruxelles). Avec le soutien d’Ars Musica.
Un minuto
Un spectacle mis en scène par Roberto Magro, musique de Simon Thierrée avec les étudiants de troisième année de l’Ecole supérieure des arts du cirque.
Inspiré par l’idée de « moment unique et heureux » tel que l’évoque le poète Mario Benedetti, Roberto Magro propose aux étudiants de l’ESAC de se focaliser sur l’instant et son importance. Comment pourrait surgir, de la routine du quotidien, ne serait-ce qu’un éclair de joie extraordinaire?
Comment déjouer les cadres, les habitudes, les certitudes confortables? Comment faire advenir l’épiphanie, cette révélation à soi-même de ce qu’on ignorait receler, disons la promesse d’un papillon?
Une minute ! Vous le sentez ce parfum du vide ?
Avec l’aide de Jean Michel Guy, Milan Herich et Sara Sguotti.
Halles de Schaerbeek
Rue Royale Sainte-Marie, 22 1030 Bruxelles
infos et réservations : +32 2 218 21 07
reservation@halles.be
Pas de 2 chez soi
Atelier de deuxième année de l’école supérieure des arts du cirque et Master Interprétation dramatique de l’INSAS dirigé par Ingrid von Wantoch Rekowski avec la collaboration de Natacha Nicora, Manolo Sellati et Philippe Vande Weghe.
S’inspirant de Tango, du réalisateur polonais Zbigniew Rybszynski, de l’idée de « corps double » et des « Kommunalka » (appartements communautaires en Union Soviétique), Pas de deux chez soi réunit sous la houlette de Ingrid von Wantoch Rekowski des étudiants de l’INSAS et de l’ESAC. Comédiens et circassiens s’y retrouvent dans une logique commune de la répétition et de la routine, porteuse de musicalité ; dans un langage physique nouveau, car toujours entremêlé au partenaire de duo ; et dans une trajectoire entre promiscuité constante et multiples solitudes.
Auditorium Jacques Brel – Campus du Céria
Rue Emile Gryzon, 1 – 1070 Bruxelles
Entrée libre, réservation indispensable :
+32 2 675 68 84 / info@esac.be
EXIT 16

Exit est l’ultime étape de la formation des étudiants de dernière année. Sous la forme d’une suite de numéros, des propositions engagées par les étudiants témoignent de la créativité d’un secteur en plein essor. Chaque acte circassien allie une démarche artistique singulière à la plus haute technicité.

Joue contre Joue
Un spectacle mis en scène par Christian Lucas et le Cheptel Aleïkoum avec les étudiants de troisième année de l’Ecole supérieure des arts du cirque
« Tout comme le fer aiguise le fer, l’homme s’aiguise avec l’homme » (Proverbe 27 : 17).
Joue contre joue, qui aurait aussi bien pu s’appeler « joute contre jouxte » , décline comme autant de jeux les attributs qui caractérisent les collectifs de cirque : engagement, insolence, provocation, confiance, plaisir, douleur, affection, tendresse, érotisme. Variété des propositions et frivolité des jeux. Une fête, pour ne pas se prendre au sérieux et que le masque de la fantaisie libère la gravité de sa pesanteur. Une réjouissance, où il ne s’agit pas « d’avoir la peau » de l’autre, mais d’y voyager.
Halles de Schaerbeek Rue Royale Sainte-Marie 22, 1030 Bruxelles
Infos et réservations : +32 2 218 21 07 reservation@halles.be
On y arrivera pas tout seul
Atelier de deuxième année de l’Ecole supérieure des arts du cirque et des étudiants du domaine de musique du Conservatoire royal de Liège. Dirigé par Christophe Morisset.
Au cirque comme en musique, la performance du soliste doit composer avec la réalité incontournable de la coopération. Le temps d’un spectacle, trente étudiants combinent leurs spécialités propres et leur haute technicité en se fondant sur la complémentarité, la collectivité et la solidarité. Sans affadir leurs individualités, ils proposent une vision orchestrale de la pratique artistique, telle une métaphore d’un monde meilleur possible. Une utopie ? Non, plutôt une question de choix.
Entrée libre, réservation indispensable : +32 2 526 79 00 / info@esac.be

Présentation au Théâtre de Liègele 18 mai 2018

EXIT 17
Spectacle de fin d’études de la 17ème promotion de l’Ecole supérieure des arts du cirque.
Exit est l’ultime étape de la formation des étudiants de l’ESAC: une suite de courts numéros, aussi divers que les personnalités de ces jeunes artistes. De la singularité, de l’inventivité, et de l’exigence : voilà ce que l’on attend d’eux au sein de l’école, et dans le monde professionnel où ils entrent à présent. Vous serez les premiers à juger de leurs prouesses !
EXIT 18
Spectacle de fin d’études de la 18ème promotion de l’Ecole supérieure des arts du cirque.
Du 19 au 22 juin à 20h et le 23 juin 2019 à 15h
Exit est l’ultime étape de la formation des étudiants de l’ESAC: une suite de courts numéros, aussi divers que les personnalités de ces jeunes artistes. De la singularité, de l’inventivité, et de l’exigence : voilà ce que l’on attend d’eux au sein de l’école, et dans le monde professionnel où ils entrent à présent. Vous serez les premiers à juger de leurs prouesses !
Exit is the final step in the training of ESAC students : a series of short numbers, as diverse as the personalities of these young artists. Witness the individuality, innovation and rigor demanded of them in the school and in the professional world they enter now. You will be the first to experience their incredible skills!
FOS’Semblant
Spectacle mis en scène par la compagnie l’MRG’ée – Marlène Rubinelli – Giordano avec les étudiants de troisième année de l’Ecole supérieure des arts du cirque du 11 au 14 décembre 2019 à 20h30 et le 15 décembre 2019 à 15h
Au commencement s’offre ce volume, arène moderne circassienne. Cette salle vide qui fait claquer les pas de gauche à droite, de haut en bas. Ce gradin vide qui vient lécher les bords du plateau.
L’immensité de cet espace scénique éclate au ventre et instinctivement surgit ce besoin de le contraindre pour y amener du mouvement et de le triturer pour nous décaler.
Quatre murs épais empêchent toute fuite possible, on ne peut que prendre son élan
Le frontal m’amène inexorablement à entrevoir toute forme artistique comme un dialogue entre deux entités, une confrontation entre un groupe qui se donne à voir et un groupe qui attend de voir quelque chose.
Ce groupe a 20 ans et danse sur ce monde qu’il s’apprête à quitter,
Dans la transe
Dans les nuits blanches
Dans les pas des pistes de danse
Les traces de leurs corps dégoulinants d’énergie susurrent
Et débordent leurs façons d’être au monde.
The line 8

Spectacle collectif des étudiants de deuxième année de l’Ecole supérieure des arts du cirque mis en scène par Simon Thierrée

 

Mouvements

Le mouvement de l’air fait vibrer les cordes vocales, fait tomber les feuilles d’un arbre.
En anglais, ou en espagnol, bouger et émouvoir sont un seul et même mot. La musique sait faire ça, elle « bouge » quelque chose en nous, c’est son plus grand pouvoir.
La musique du mouvement.

Symphoniques
Une symphonie c’est 4 mouvements : le premier est le plus important, il constitue le cœur. Le 2ème est plus lent, plus calme. Le 3ème plus court et plus nerveux et enfin le dernier, grandiose.
Enfin, ça c’était à l’époque, maintenant on peut faire ce qu’on veut.