Les écoles sœurs

L’ESAC s’est fondée sur le modèle et l’expertise des grandes écoles de cirque de l’époque: le Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, l’Ecole nationale de cirque de Montréal et le National Center for Circus Arts. Elle a été une des premières à s’intégrer dans le système Bologne et à délivrer un diplôme de bachelier en arts du cirque.

Depuis 2003, l’offre de formation n’a cessé de croître. Si Annie Fratellini avait ouvert une nouvelle voie en créant l’Académie en 1974 et en déplaçant le sens de la transmission de la famille vers l’école, qui aurait cru que 40 ans plus tard, les arts du cirque s’inscriraient dans des programmes universitaires? Les petits drapeaux signalant l’ouverture d’écoles de loisirs, d’écoles préparatoires et supérieures se multiplient sur la carte européenne.

« Acros » et apprentis de cirque sont d’une mobilité effrénée. Participer à une convention, assister à la présentation de l’une ou l’autre promotion, c’est réduire les distances et renouer avec la tradition de nomadisme. De par la mobilité de leurs praticiens, enseignants ou étudiants, les écoles sont intrinsèquement liées.  Si le cirque s’étend jusqu’aux confins du monde, ceux qui le peuplent sont peu nombreux.

Le réseau Fedec

La mise en réseau des écoles s’est rapidement imposée comme une évidence. Ainsi, avant même sa reconnaissance officielle,  l’ESAC a participé, avec le CNAC et le National Center for Circus Arts  à la création de la FEDEC – Fédération européenne des écoles de cirque, en 1998.

Maintenant, la FEDEC est un réseau européen et international de près de 70 membres (2/3 d’écoles et formations de cirque secondaires, professionnelles et supérieures, ainsi que 1/3 d’organisations d’information, de recherche et de défense des arts du cirque) répartis dans une vingtaine de pays en Europe et au-delà.

La FEDEC a pour vocation de soutenir le développement et l’évolution de la formation, de la pédagogie et de la création dans le domaine des arts du cirque.

www.fedec.be

Bologne

L’ESAC s’est conformée depuis sa reconnaissance en 2003 à l’esprit du décret dit de Bologne (2004) qui prône l’harmonisation européenne des diplômes et la mobilité des étudiants au sein de l’espace européen. En décrivant les composantes des études et en assurant ainsi la transparence du système d’enseignement supérieur de la Communauté française, le diplôme vise à faciliter la reconnaissance non seulement académique, entre établissements de différents pays, mais aussi professionnelle, au sein de l’espace européen de l’emploi.

Le diplôme est composé de deux documents :

  • le diplôme  informe sur l’identité de l’établissement qui décerne le document et sur l’identité de l’étudiant (nom, prénom, lieu et date de naissance). Il précise l’année académique d’obtention du diplôme, l’intitulé du diplôme (bachelier, master en…) et le grade de cycle (mention finale).
  • le supplément au diplôme (SD)  apporte une somme d’informations destinées à cerner la nature et le niveau des études accomplies avec fruits par l’étudiant, le contexte institutionnel (ESA) dans lequel s’inscrivent ces études, la ou les langues de formation,  des particularités propres au programme de l’étudiant, ainsi que des explications sur les classifications ECTS en vigueur à l’ESAC.

Erasmus+

Afin d’étendre son action sur le plan international, l’Esac s’est dotée de la charte Erasmus+ depuis novembre 2018. La cellule internationale se charge actuellement d’établir une stratégie de mobilité internationale.

Plus de renseignements?

Contactez la cellule internationale : Thaïs César – thais.cesar@esac.be ou +32 2 526 79 02.

Déclaration en matière de stratégie Erasmus pour la période 2021-2022

L’Ecole supérieure des arts du cirque (Ésac) a adopté la Charte Universitaire Erasmus pour une entrée en vigueur à partir de 2018-2019. Elle est membre de la Fédération européenne des Ecoles de cirque professionnelles (FEDEC) depuis sa création et s’est déjà construit par ce biais un solide partenariat international (notamment avec le Centre national des arts du cirque de Châlons-en-Champagne, l’Ecole nationale de cirque de Montréal et le National Center for Circus Arts) qui pourra être consolidé par l’adoption de la charte Erasmus.

A cet égard, la FEDEC est porteuse du projet européen INTENTS, dont le but est de définir et de reconnaître la profession de professeur en arts du cirque, la formation continue et est relatif à des outils pédagogiques innovants dans ce domaine. L’éligibilité de l’Esac étant conditionnée par son adhésion à la charte Erasmus+, il apparaît clairement que la possibilité de créer des projets communs, pour l’avenir, qu’ils soient portés par la FEDEC ou par l’Esac, nécessite cette mise à niveau.

L’adoption de la charte vise le partage de bonnes pratiques entre partenaires, afin d’augmenter la qualité de la pédagogie mise en œuvre. Ainsi, c’est dans un premier temps le développement de mobilités du personnel (missions de formation et d’enseignement) qui seront mises en œuvre par l’Esac, de manière à permettre le développement de partenariats internationaux dans le secteur circassien, et plus généralement, le rayonnement sur les étudiants de l’ensemble des bénéfices (notamment la confrontation à de nouvelles techniques, l’ouverture de nouvelles perspectives et la création de nouveaux contacts, le développement de nouveaux réseaux institutionnels et relationnels) tirés de ces échanges académiques internationaux.

L’Esac adhère aux objectifs du programme d’éducation et de formation tout au long de la vie et met en place une politique d’échanges internationaux qui, à terme, sera également active pour les étudiants dans le cadre de mobilités stage (notamment pour les jeunes diplômés). La promotion de l’internationalisation fait partie des axes prioritaires de l’Esac depuis sa création.

A l’Esac, la modularisation des cours, l’utilisation des crédits ECTS, la présence de nombreuses nationalités au sein des étudiants et du personnel académique sont quelques éléments démontrant l’intérêt et la détermination à participer activement à la construction et à l’élargissement de l’Union européenne. Conscientiser les étudiants aux différences culturelles et à l’importance des langues étrangères améliore leur capacité d’adaptation aux enjeux du marché de l’emploi, particulièrement dans le secteur circassien, par définition international et concerné au plus près par une dimension interculturelle.

Pour donner de la visibilité aux possibilités offertes par le programme Erasmus, un panel d’activités sera proposé : des activités socioculturelles, des séances d’information, des échanges d’expérience, des valves réservées aux relations internationales. Le site internet (français, anglais et espagnol) reprend d’ores et déjà les renseignements utiles et reprendra la Charte Erasmus et la Déclaration de stratégie.

Un coordinateur institutionnel (la responsable de la Cellule Relations Internationales Enseignement & Formation de la Cocof – CRIEF) assure, avec le coordinateur d’implantation, la gestion globale de la mobilité tant des étudiants que du personnel (enseignant, administratif et technique) en collaboration et en concertation avec les enseignants. L’ensemble de ces intervenants veille au développement de réseaux de partenaires à faire fructifier en fonction des besoins et projets locaux.

 

L’Ésac dispose d’un site web et de valves réservées aux relations internationales où étudiants et membres du personnel ont accès à toutes les informations générales utiles concernant la Charte Erasmus et les personnes de contact. Le bureau international dispose également d’heures de permanence accessibles aux étudiants et membres du personnel de l’école.

L’Ésac inscrit la lutte contre toute forme de discrimination dans son projet pédagogique, social et culturel et s’est dotée des moyens pour le mener à bien. Convaincue que la diversité est une richesse pour tous, elle accueille en son sein tous les étudiants, membres du personnel administratif, technique et enseignant, sans aucune distinction de race, de culture, de genre ou de religion.

© DR ESAC inauguration

Afin d’assurer la qualité des activités de mobilité, l’Ésac :

  • applique le système ECTS dans toutes les sections ;
  • actualise régulièrement le cursus académique pour mieux répondre aux exigences du monde du travail ;
  • actualise régulièrement le site internet.

Pour ses membres du personnel, l’Ésac :

  • organise des séances d’informations ;
  • fournit une assistance pratique (voyage, hébergement, programme, aide administrative) ;
  • encadre la demande sur le plan institutionnel et reste disponible avant, pendant et après la mobilité ;
  • octroie un budget complémentaire (pour autant que les moyens financiers le permettent) si les subsides Erasmus sont insuffisants ;
  • diffuse les expériences de mobilité lors de réunions de travail.

Pour le personnel entrant, l’Ésac :

  • communique les informations via le site internet ;
  • accueille le membre du personnel dès son arrivée pour favoriser l’intégration dans la culture locale (visite de l’école, rencontre avec d’autres étudiants ou membres du personnel, présentation de l’offre de cours, observation des cours) ;
  • aide à la recherche d’un logement adapté aux besoins ou fournit, le cas échéant, l’accès à une chambre d’accueil réservée aux membres du personnel mobiles ;
  • organise des activités socioculturelles ;
  • offre la possibilité d’améliorer ses compétences linguistiques.

Pour les étudiants sortants dans le cadre d’une mobilité stage (notamment pour jeunes diplômés), l’Ésac :

  • organisera des séances d’information (aspects administratifs, pédagogiques, juridiques, financiers et culturels) ;
  • informera sur les partenaires et les activités de mobilité par les valves des relations internationales et l’organisation de séances d’information ;
  • octroiera une aide financière supplémentaire aux étudiants qui en font la demande sur la base d’une enquête sociale ;
  • contractera une assurance pour les étudiants en mobilité ;
  • organisera un débriefing pour évaluer les points forts et faibles de l’expérience après la mobilité.

L’Ésac respecte « L’engagement envers la qualité » du programme Erasmus. Pour tous les étudiants qui désirent effectuer une mobilité stage facultative, l’Ecole prévoit une préparation pédagogique, culturelle, juridique, administrative et personnelle et envisage le besoin de préparation linguistique. L’ensemble de ces démarches permet d’adapter au mieux la mobilité au parcours d’apprentissage de l’étudiant.

L’Ésac, l’établissement d’accueil et les étudiants ou jeunes diplômés seront liés par un contrat de stage. Ce contrat définit les objectifs de la mobilité et les obligations des partenaires. Il indique clairement la durée et le programme du stage, le financement, les échéances de paiement, le suivi et le contrôle du projet. Il inclut également un programme détaillé des activités, de suivi, d’évaluation et de validation des compétences.

La qualité du stage est garantie par la désignation d’une personne de référence dans le pays d’accueil et dans le pays d’envoi afin de permettre à l’étudiant de s’intégrer au mieux dans son nouvel environnement et d’assurer un suivi administratif ou pédagogique. Ces personnes se trouveront dans l’entourage immédiat de l’étudiant et communiqueront entre elles en permanence.

L’expérience de mobilité du bénéficiaire est valorisée, validée et évaluée soit par l’établissement d’envoi, soit par l’établissement d’accueil. Au retour, un débriefing permettra d’identifier les réussites et de remédier aux difficultés rencontrées. Lorsqu’il est effectué avant l’obtention du diplôme, le stage fera partie intégrante du programme de cours et les notes attribuées figureront sur le bulletin de notes de l’étudiant et dans un supplément au diplôme, afin d’améliorer la transparence internationale et de faciliter la reconnaissance académique et professionnelle des qualifications. Pour les stages accessibles aux jeunes diplômés, la procédure permettant d’encoder cette mobilité en l’encodant sur le site http://www.moneuropass.be/ sera expliquée.

Enfin, l’Ésac prévoit une évaluation continue et ponctuelle (à l’occasion de réunions particulières de travail, ou de prises de contact notamment avec le réseau FEDEC) de son champ d’action internationale, afin d’actualiser à chaque instant les possibilités de mobilité offertes et la demande constatée sur le terrain local ou international.